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Des militants de la CGT ont bloqué vendredi une plateforme logistique alimentant les Carrefour de Paca

"Il n'y a pas de marchandise qui sort", a déclaré à l'AFP Olivier Mateu, un des responsables de l'Union départementale CGT, qui estimait à 200 le nombre de personnes mobilisées pour bloquer le site à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône).L'action est liée à la contestation de la réforme des retraites et à des revendications propres à l'entreprise.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Des lycéens qui manifestaient à Paris, le 21 octobre 2010. (AFP PHOTO / PATRICK KOVARIK)

"Il n'y a pas de marchandise qui sort", a déclaré à l'AFP Olivier Mateu, un des responsables de l'Union départementale CGT, qui estimait à 200 le nombre de personnes mobilisées pour bloquer le site à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône).

L'action est liée à la contestation de la réforme des retraites et à des revendications propres à l'entreprise.

A Bègles, en Gironde, c'est avec des casseroles et autres ustensiles de cuisine que des manifestants expriment, plusieurs soirs par semaine, leur opposition à la réforme. Enseignants, cheminots, parents d'élèves se retrouvent pour quadriller pendant trois heures les quartiers populaires de la ville. Avec ces "casserolades", ils souhaitent "élargir le mouvement".

A Niort (Deux-Sèvres), une cinquantaine de manifestants ont élevé un mur de parpaings devant la grille et la porte d'entrée du siège du Medef, "favorable au projet de loi sur les retraites". Ils menaient cette action à l'appel de la CGT, la CFDT, l'Unsa et Sud.

Jeudi, les accès à plusieurs aéroports ont été perturbés par des manifestants contre la réforme des retraites. Des manifestations ont eu lieu à Roissy, Orly, Clermont-Ferrand, Nantes, Toulouse et Brest.

Le blocage a été levé à Toulouse, après avoir créé d'énormes embouteillages. A Brest, environ 60 manifestants d'un "collectif contre l'injustice sociale" ont partiellement bloqué les accès routiers du port de commerce, a rapporté l'AFP.

A Roissy, environ 400 manifestants, drapeaux à la main, ont circulé entre les aérogares, ralentissant fortement la circulation. Les manifestants - des employés d'aéroports de Paris (ADP), d'Air France, de la DGAC ou d'entreprises sous-traitantes - se sont réunis derrière une banderole portant l'inscription "Unis pour gagner. La retraite à 60 ans". La tentative de "blocage économique", selon les termes des manifestants dont des militants de Force ouvrière et des jeunes, a pris fin vers 8h30 avec l'intervention des gendarmes mobiles, qui les ont délogés des ronds-points sans heurts.

Dans l'autre aéroport francilien d'Orly, des barrages filtrants ont été mis en place par la CGT-Transports. Certains militants, qui s'étaient rendus au marché de Rungis auparavant, sont ensuite arrivés en renfort.

A Toulouse, certains passagers se sont rendus à pied à l'aérogare jeudi matin."On a décidé de bloquer l'aéroport pour atteindre les décideurs qui prennent les vols du matin", a expliqué un syndicaliste. Les 450 syndicalistes et militants anti-réforme (300 selon la police) se sont dispersés au bout de 4 heures, leur action provoquant d'énormes embouteillages dans l'agglomération de la "Ville rose".

A Nantes, l'accès à l'aéroport a été partiellement bloqué jeudi matin par des manifestants hostiles à la réforme des retraites. Une déviation par une départementale a été mise en place par la direction de l'équipement pour permettre l'accès des voyageurs en voiture à l'aéroport. Les manifestants ont bloqué l'un des ronds-points d'accès à l'aéroport. Ils étaient environ 150 syndicalistes CGT devant celui de Clermont-Ferrand-Auvergne. Pendant quatre heures, ils ont distribué près de 2000 tracts.

Des débrayages ont eu lieu à Lyon et Marseille entraînant des retards. Dans la cité phocéenne, le syndicat FO des agents territoriaux a, par ailleurs, décidé de suspendre les mouvements de grève qui affectaient les crèches municipales ainsi que les cantines scolaires dans le cadre de la contestation face à la réforme des retraites.

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