Fillon recadre Rama Yade
Le Premier ministre rappelle à l'ordre les membres de son camp, la première visée étant la secrétaire d'Etat aux SportsLe Premier ministre rappelle à l'ordre les membres de son camp, la première visée étant la secrétaire d'Etat aux Sports
M. Fillon évoque dans un entretien au Monde la "difficulté" de Rama Yade à "s'insérer dans une équipe quelle qu'elle soit". "On ne peut pas être au gouvernement et en opposition avec la ligne du gouvernement", dit-il.
Elle s'était opposée aux arbitrages de sa ministre de tutelle, Mme Bachelot sur la question du "droit à l'image collective" (DIC).
Autre bête noire de François Fillon : le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, coupable de militer publiquement pour un grand emprunt massif. "Je pense que le président de la République ne souhaite pas qu'on s'exprime en son nom sur un sujet sur lequel lui et moi avons une approche cohérente", dit-il.
Il se désole par la même occasion que 63 députés UMP et Nouveau centre aient choisi de publier une tribune dans la presse pour que le montant du grand emprunt se situe entre 50 et 100 milliards d'euros. Lui même évoque la somme de 20 à 30 milliards, citant un chiffre avancé par le Trésor.
Revenant sur la fronde menée par le sénateur Jean-Pierre Raffarin contre la réforme de la taxe professionnelle, il affirme que "la méthode est contestable". Et persifle : "beaucoup de ceux qui demandent le report de la réforme n'ont pas trouvé la force dans le passé de l'engager", alors que Jean-Pierre Raffarin a occupé Matignon de 2002 à 2005.
Sur cette réforme il assure d'ailleurs qu'il maintiendra le cap, jurant qu'elle devra "être opérationnelle en 2010".
Evoquant son propre sort après deux ans et demi passés au côté de Nicolas Sarkozy, il répète qu'il est en symbiose avec le chef de l'Etat.
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