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François Fillon s'en est pris à l'opposition, l'accusant de fouler aux pieds la présomption d'innocence.

En début d'après-midi, à l'assemblée nationale, le Premier ministre a répondu à une question du député Noël Mamère sur l'affaire Karachi par une attaque adressée à l'ensemble de l'opposition. François Fillon a accusé la gauche d'avoir commis une "faute morale" et dénoncé un climat de suspicion néfastes aux institutions républicaines.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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François Fillon à l'Assemblée nationale, le 7 septembre dernier. (AFP PHOTO PATRICK KOVARIK)

En début d'après-midi, à l'assemblée nationale, le Premier ministre a répondu à une question du député Noël Mamère sur l'affaire Karachi par une attaque adressée à l'ensemble de l'opposition. François Fillon a accusé la gauche d'avoir commis une "faute morale" et dénoncé un climat de suspicion néfastes aux institutions républicaines.

Nicolas Bazire et Thierry Gaubert, deux proches de Nicolas Sarkozy, ont été mis en examen la semaine précédente dans ce dossier judiciaire, qui porte à la fois sur l'attentat anti-français de 2002 et sur des soupçons de financement occulte de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995 lié à des versements de commissions.

François Fillon a déclaré : "La vérité, c'est qu'hier, la gauche se drapait dans la présomption d'innocence pour protéger Dominique Strauss-Kahn. Aujourd'hui, vous la foulez aux pieds, cette présomption d'innocence."

Le Premier ministre s'est dit "inquiet de voir notre démocratie traversée par ce climat de suspicion permanent, où l'on s'accuse sans preuves, où l'on insinue, où l'on spécule,où l'on fait circuler de faux documents".

"C'est un climat qui mine nos institutions, c'est un climat qui abaisse le débat public", a-t-il poursuivi. "En vous faisant les complices de ceux qui n'ont pas d'autre objectif que de déstabiliser la République, vous ne commettez pas seulement une faute politique, vous commettez une faute morale."

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