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Violences en Guadeloupe : plus de 80 commerces pillés, recense le président de la Chambre de commerce et d'industrie locale

Patrick Vial-Collet parle d'une "vraie guérilla".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Pillages en Guadeloupe, le 21 novembre 2021. (LAURENT MACCHIETTI / RADIO FRANCE)

"Plus de 80 commerces ont été pillés" en Guadeloupe, selon le président de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) des îles de Guadeloupe, Patrick Vial-Collet, qui décrit lundi 22 novembre sur France Inter une "situation assez insurrectionnelle", alors que le démantèlement des barrages bloquants les routes a débuté dimanche, et que les écoles, collèges et lycées seront fermés en Guadeloupe lundi.

Il ne s'agit plus d'un "mouvement social et de grève", car "il n'y a quasiment aucun gréviste dans les entreprises privées", selon lui, mais d'une "vraie guérilla", essentiellement "des jeunes qui pillent les entreprises, profitant de la nuit pour s'attaquer aux biens matériels". Les commerces visés sont "souvent les bijouteries, magasins de téléphonie, de sport, de bricolage. Tout ce qui représente une valeur marchande et permet aux émeutiers de prendre du matériel et de le revendre".

Une réunion avec Jean Castex lundi soir

Patrick Vial-Collet assure que les commerçants guadeloupéens n'ont "pas peur d'aller travailler". En revanche, leur activité est impactée par les barrages et le climat social, qui pousse certains clients à moins ou ne pas sortir.

Le président de la CCI des îles de Guadeloupe attend "un retour à l'ordre public" et espère que la réunion avec le Premier ministre Jean Castex, accompagné du ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu et du ministre de la Santé Olivier Véran, prévue lundi soir, permettra de créer "un espace de négociation avec ceux qui ont lancé le mouvement", tels les pompiers opposés à l'obligation vaccinale.

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