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Gendarme du GIGN tué en Guyane : l'homme suspecté d'avoir tiré a été interpellé

Ce Brésilien de 20 ans a été arrêté dans la forêt guyanaise, après avoir fait part de son intention de se rendre, a annoncé le procureur de la République de Cayenne samedi.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un gendarme du GIGN, le 15 octobre 2019, à Paris. (THOMAS SAMSON / AFP)

L'homme suspecté du tir sur un gendarme du GIGN, tué lors d'une opération contre l'orpaillage illégal, le 25 mars en Guyane, a été interpellé samedi 8 avril, a annoncé le procureur de la République de Cayenne. L'homme, âgé de 20 ans et de nationalité brésilienne, a été interpellé dans la forêt guyanaise, après avoir fait part de son intention de se rendre, a précisé le procureur Yves Le Clair.

Le suspect a été placé en rétention judiciaire, avant sa comparution devant le juge des libertés et de la détention (JLD), qui devrait le placer sous mandat de dépôt. Selon les premiers éléments de l'enquête, cet homme appartenait à un groupe de braqueurs de mines d'or clandestines, et n'était pas lui-même un orpailleur.

Opération d'infiltration

Le gendarme du GIGN Arnaud Blanc, 35 ans, a été tué alors qu'il participait à une opération contre l'orpaillage illégal sur le site clandestin de Dorlin, au cœur de la Guyane, non loin de Maripasoula.

En compagnie de deux autres gendarmes du GIGN, quatre militaires de l'armée et un infirmier, il s'était "fait déposer par hélicoptère en forêt afin de mener une opération d'infiltration pendant plus de deux jours pour atteindre une base logistique" d'orpailleurs, avait précisé la gendarmerie.

Le groupe a été pris à partie par une bande armée. Après des échanges de tirs nourris, le gendarme, sous-officier de gendarmerie de l'antenne GIGN de Cayenne depuis 2019, avait été touché par une balle. Une enquête avait été ouverte par le parquet de Cayenne pour meurtre en bande organisée.

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