En visite à Calais (Pas-de-Calais) ce vendredi 23 juin, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a exclu la mise en place d'un camp d'hébergement d'urgence pour les migrants, au désarroi des associations qui déplorent des conditions de vie insoutenables.
Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur, est venu ce vendredi 23 juin à Calais (Pas-de-Calais) pour faire le point sur la situation des migrants, huit mois après le démentèlement de la Jungle. L'envoyée spéciale de France 3 à Calais, Charlotte Gillard, nous en dit davantage. "C'est un plan général pour la ville de Calais que Gérard Collomb va présenter au président de la République d'ici 15 jours", indique-t-elle. Avant de détailler : "L'un des objectifs est de faciliter le traitement des demandes d'asile, l'une des promesses de campagne d'Emmanuel Macron".
140 policiers et gendarmes en renfort
Mais Gérard Collomb a également fait passer un message de fermeté : il n'y aura pas de centre d'hébergement d'urgence pour les 400 à 600 migrants actuellement à Calais, comme demandé par le défenseur des droits et des associations pour faire respecter la dignité de ces migrants(Nouvelle fenêtre). "Mais Gérard Collomb assume cette politique stricte pour éviter un appel d'air et surtout la création d'un nouveau point de fixation", poursuit la journaliste. "140 policiers et gendarmes supplémentaires vont être déployés pour faire respecter cette nouvelle politique. Dans ce bras de fer qui commence entre l'Etat et les organisation humanitaires, c'est la justice qui pourrait trancher, puisque ces associations ont saisi le tribunal administratif de Lille. Une décision devrait être rendue en début de semaine prochaine", conclut Charlotte Gillard.
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