Démantèlement du camp de migrants de Calais : la Belgique renforce la surveillance aux frontières avec la France
Alors que le démantèlement du camp de migrants de Calais est prévu à partir de lundi 24 octobre, la Belgique craint de voir affluer des centaines de migrants sur sa cote. Le pays a donc renforcé la présence de la police à sa frontière avec la France.
Alors que le démantèlement de la "Jungle" de Calais est prévu à partir de lundi 24 octobre, la Belgique craint de voir affluer des centaines de migrants sur sa cote. Le pays a donc renforcé la présence de la police à sa frontière avec la France.
"Le ministre Jan Jambon fera tout pour qu'un camp de tentes ne s'installe pas en Belgique", a prévenu le cabinet du ministère de l'Intérieur dès jeudi 20 octobre. La plus grande crainte des autorités, c'est de voir apparaître une "Jungle" de Calais sur la cote. Des mesures ont donc été prises : un renforcement de la police fédérale depuis samedi à la frontière, 50 policiers dans un premier temps, ils seront 120 dès lundi.
Des centaines de migrants refoulés en 2015
En février 2015, un premier démantèlement avait eu lieu à Calais et la Belgique avait dû refouler plus de 600 personnes la première semaine. ”Les migrants suivent la cote et peuvent prendre le tramway à La Panne jusqu'à Zeebruges”, explique un bourgmestre de l'une des communes côtières belges. A Zeebruges, ils espèrent alors monter dans un camion ou directement sur un ferry pour passer clandestinement en Angleterre.
“Les personnes qui seront interceptées seront enregistrées, avec prise d’empreinte", a expliqué une porte-parole du ministre de l'Intérieur. Les demandeurs d'asile, eux, seront envoyés vers la capitale.
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