Le démantèlement de la "jungle" de Calais se complique
Dès mardi 25 octobre, l'évacuation de la "jungle" va reprendre et sa démolition va débuter. Une opération délicate. Calais reste sous haute surveillance.
C'est une nouvelle nuit sous haute surveillance qui débute ce lundi soir aux abords de la "jungle" de Calais. Près de 1 250 policiers et gendarmes sont toujours mobilisés après cette première journée de démantèlement qui s'est passée dans le calme. Une satisfaction pour le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. 2 300 migrants ont été évacués ce lundi, dont 1 900 adultes et 400 mineurs. Le Royaume-Uni s'est engagé à accueillir rapidement ces derniers s'ils ont un parent sur le sol britannique.
Crainte de violences
La journée de mardi s'annonce beaucoup plus compliquée, car, Bernard Cazeneuve l'a confirmé, la démolition de la "jungle" va débuter. Qui dit démolition, dit apparition des pelleteuses. Comment vont réagir les centaines de migrants qui continuent de vouloir rester dans la "jungle" de Calais ? Difficile à dire pour le moment. Mais les autorités comme les habitants ont la même crainte ce soir : que les migrants quittent la "jungle" pour s'installer dans un autre bidonville, ce qui ne ferait que déplacer le problème.
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