Migrants à Calais : la justice exige de l'Etat de meilleures conditions de vie dans "la jungle de Calais"
Face à l'urgence, la justice vient de demander à l'État d'améliorer les conditions de vie dans "la jungle de Calais".
Près de 6 000 migrants s'y entassent désormais, à tel point que "la jungle de Calais" (Pas-de-Calais) est devenue le plus grand bidonville d'Europe. Face à cette crise sanitaire, la justice a ordonné à l'État lundi 2 novembre de procéder à des aménagements : 10 points d'eau supplémentaires, 50 toilettes et un meilleur accès au service d'urgences sont exigés. "Très clairement, je ne serai contrainte à rien du tout. Et s'il le faut j'irai devant le tribunal administratif puisqu’à un moment donné, il faut aussi que les décisions de justice respectent aussi le rôle des maires, et la justice sait très bien que le maire n'est pas en responsabilité face à ce problème", estime de son côté Natacha Bouchart, maire LR de Calais, au micro de Fance 3, également citée par la justice.
Les associations veulent plus
La justice avait été alertée la semaine dernière par des associations humanitaires. La distribution de deux repas par jour, par exemple, n'a pas été prise en compte. "Nous souhaitons rentrer dans une logique de démantèlement de ce lieu pour pouvoir créer différents lieux à Calais et autour de Calais à taille plus humaine dans des conditions de mises à l'abri dignes". Si elles n'obtiennent pas satisfaction, les associations envisagent d'autres recours.
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