Cet article date de plus de huit ans.

Migrants de Calais : "Un mur végétalisé" pour sécuriser la rocade portuaire

Bernard Cazeneuve se rend ce vendredi à Calais pour rencontrer des commerçants alors que des Calaisiens menacent de bloquer la ville à partir de lundi, exaspérés par la présence des refugiés. Le ministre de l'Intérieur, a annoncé la poursuite du démantèlement "par étapes" du camp de migrants installé à Calais où vivent près de 7.000 personnes.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Jean-Marc Puissesseau, pdg de la société qui gère les ports de Boulogne et Calais (ARNAUD DUMONTIER / MAXPPP)

Jean-Marc Puissesseau, pdg de la société qui gère les ports de Boulogne et Calais, a annoncé vendredi sur franceinfo l'installation d'"un mur végétalisé" pour sécuriser la rocade portuaire. "Les forces de police ne sont pas assez nombreuses pour sécuriser 5-6 kms d'autoroute minimum. (...) Ce mur va leur permettre de mieux se concentrer sur certains endroits ou sur certains passages", a-t-il expliqué.

Jean-Marc Puissesseau a décrit les tentatives des migrants pour rejoindre la Grande-Bretagne : "Toutes les nuits, l'autoroute est l'objet d'assauts des migrants qui utilisent des bonbonnes de gaz, des caddies avec des matelas enflammés, (...) parfois des troncs, parfois des cailloux. C'est abominable ! C'est un miracle qu'il n'y ait pas eu déjà chez les routiers d'accidents mortels" a-t-il expliqué.

"La tactique, c'est de bloquer la circulation, monter à 10, 20 ou 30 dans un camion, découper la bâche avec des cutters dont ils sont équipés, en espérant que sur les 20 ou 30 qui sont à bord", 5 puissent atteindre la Grande-Bretagne.

Selon lui ,"la seule solution, c'est de démanteler cette jungle et de répartir les refugiés économiques et politiques".

Jean-Marc Puissesseau, pdg de la société qui gère les ports de Boulogne et Calais : "Les forces de police ne sont pas assez nombreuses pour sécuriser 5-6 kms d'autoroute minimum"

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.