Cet article date de plus d'un an.

Procès : dans le Nord, deux sœurs sont accusées d’avoir injecté illégalement du botox

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Procès : dans le Nord, deux sœurs sont accusées d’avoir injecté illégalement du botox
Procès : dans le Nord, deux sœurs sont accusées d’avoir injecté illégalement du botox Procès : dans le Nord, deux sœurs sont accusées d’avoir injecté illégalement du botox (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - A. Boutet, Y. Fossurier, Y. Blombou
France Télévisions
franceinfo
Mercredi 13 septembre s’ouvrait à Valenciennes le procès de deux sœurs surnommée "les sœurs botox". Elles sont notamment suspectées d’avoir injecté illégalement du botox en se faisant passer pour des professionnelles de santé.

Mercredi 13 septembre, dans la salle d’audience de Valenciennes (Nord), elles sont deux sœurs, surnommées les "sœurs Botox". Elles doivent répondre d'exercice illégal de la médecine ou encore de mise en danger d'autrui. Une trentaine de personnes ont porté plainte, comme la cliente de l'avocat Me Stéphane Dominguez, victime d'injection subie. "Elle a été contactée sur Instagram. Elle a répondu à une annonce, et elle s'est présentée dans un local où vous aviez des faux diplômes qui étaient accrochés sur le mur", explique-t-il.

"Je me suis retrouvé comme un lépreux"

Benoit, 53 ans, autre client des deux sœurs, fait lui aussi partie des victimes. Ses symptômes ont été très rapides et surtout douloureux. "Il y avait des difformités, des gonflements anormaux, des maux de tête, des vomissements. Plus on avançait, plus ça se dégradait et pire c'était. Je me suis retrouvé comme un lépreux", raconte-t-il. Les deux femmes louaient des salons pour les opérations. Sur les réseaux sociaux, elles se présentaient sous le pseudonyme "Doctor Lougayne" pour les injections de produits anti-rides, avec parfois des flacons achetés à l'étranger et périmés, précisent les gendarmes, dont l'enquête pointe aussi des problèmes d'hygiène. L'activité des "sœurs botox" concernerait quelque 600 personnes situées dans le Nord et la région parisienne.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.