Cet article date de plus de sept ans.

Des bitumes anti-bruit et anti-chaleur seront expérimentés en 2018 à Paris

Dans la capitale, environ 22% de la population est concernée par les nuisances sonores.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'avenue du Général-de-Gaulle sera la première à bénéficier de l'expérimentation validée par le Conseil de Paris. (GOOGLE MAPS)

Dans la capitale, environ 22% de la population est concernée par les nuisances sonores. A compter de l'an prochain, Paris va donc expérimenter des types de bitume qui peuvent à la fois atténuer le bruit de la circulation routière et permettre de rafraîchir l'air. Le projet, évalué à 2,9 millions d'euros, a été adopté au vote par le Conseil de Paris d'une convention, mardi 6 juin. Ce texte lui permettra d'obtenir un financement européen du programme Life pour l'environnement et le climat.

Trois formules innovantes de revêtement routier bitumeux vont être examinées, explique la Ville. Elles ont été retenues pour leurs "propriétés phonique et thermique, ainsi qu'une durabilité acceptable". L'idée est de réduire la pollution sonore "en réduisant le bruit émis par le contact des pneumatiques des véhicules avec l'enrobé".

Des revêtements capables de retenir l'eau en surface

Un premier site a été sélectionné – l'avenue du Général Leclerc, situé dans le XIVe arrondissement – et le choix des deux autres est à l'étude. Chaque expérimentation portera sur une longueur de 400 mètres. Pour lutter contre les "îlots de chaleur" particulièrement présents en ville, des revêtements capables de retenir l'eau en surface et de rafraîchir l'air seront testés. "Les effets de leur couleur sur la restitution de chaleur" seront aussi passés au crible.

Paris avait candidaté à ce programme "Life C-low-n Asphalt" (cool and low-noise asphalt) avec l'entreprise de construction routière Colas et d'infrastructures Eurovia de même qu'avec l'association Bruitparif, qui recevront une part de la subvention.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.