À Lyon, le vélo écolo en bambou veut passer à la vitesse supérieure et séduire un plus large public
La start-up lyonnaise "Cyclik" est à l'origine du premier vélo en fibre végétale du marché. Un cadre en bambou aux multiples vertus, qui pour l'heure est vendu à quelques clients connaisseurs. Une campagne de financement participatif est en cours pour développer un vélo électrique et le produire en plus grande quantité. #IlsOntLaSolution
Un cadre en lin et bambou, fabriqué avec des produits de nos régions et assemblé à Lyon : c'est le principe de Cyclik, un vélo écolo, léger et anti-vibrations développé par Félix Hébert, un ancien coureur cycliste de haut niveau, et son équipe. "Le bambou c'est relativement léger, très résistant et c'est une matière qui a une très bonne capacité à filtrer les vibrations" explique Amaury Steinhauser, l'ingénieur de l'entreprise.
Moins d'impact pour le dos
Avoir un cadre plus léger, qui absorbe les vibrations et les chocs était l'un des points principaux du cahier des charges que s'était fixé Félix Hébert, lui qui a beaucoup souffert du dos lors de ses courses avec des vélos classiques. Il ne supportait plus les importantes vibrations. D'où l'idée de développer ce cadre écologique et qui préserve le dos.
Mais la mise au point n'a pas été facile, car aucun modèle de cadre en bambou n'existait jusqu'à présent. "Il n'y avait pas de manuel pour apprendre à faire un cadre en bambou. Donc on a fait par réitérations. On a fait un premier cadre, on l'a testé, et on a recommencé jusqu'à avoir des cadres performants" précise Amauty Steinhauser.
Financement participatif
Cyclik fabrique depuis trois ans des vélos sur mesure, dont le modèle de base coûte environ 3500 euros. Environ 20 exemplaires sont vendus chaque année. Mais l'entreprise veut passer à la vitesse supérieure en développant un vélo standard et un modèle électrique. Une campagne de financement participatif est en cours pour voir ce projet se réaliser et lancer une fabrication plus industrielle dans les prochains mois.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.