Interpellation de 2 membres présumés d'ETA

Deux hommes soupçonnés d'appartenir à l'organisation séparatiste basque ETA ont été interpellés dimanche à RivièresDeux hommes soupçonnés d'appartenir à l'organisation séparatiste basque ETA ont été interpellés dimanche à Rivières

Ils ont été arrêtés dans le cadre d'une enquête préliminaire menée par le parquet de Paris, compétent en matière terroriste. Ils étaient en possession d'armes de poing ainsi que de faux papiers français et espagnols, selon une source judiciaire.

Ces interpellations portent à 27 le nombre de membres présumés de l'ETA arrêtés en 2009 en France.

Les enquêteurs ont également trouvé dans leur voiture douze détonateurs ainsi que des liquides "d'origine indéterminée" en cours d'expertise. Du matériel informatique a été saisi.

Les deux hommes, dont les identités et âges n'ont pas été précisés, ont été placés en garde à vue à Montpellier, dans l'attente d'un éventuel transfèrement à Paris. La garde à vue est susceptible de durer 96 heures en matière terroriste.

L'enquête a été confiée à la Sous-direction antiterroriste (Sdat) et à la DIPJ de Marseille.

Les dernières interpellations remontaient au 19 août avec celles de trois Etarras présumés dans un appartement du Corbier-Villarembert (Alpes françaises), qualifiées de "majeures" en Espagne.

Il faut ajouter aux interpellés un membre présumé d'ETA, blessé par balle à une main, qui s'est rendu samedi aux autorités dans les Pyrénées-Atlantiques. Agé de 29 ans et originaire de Pampelune, en Espagne, il a été hospitalisé à Oloron-Sainte-Marie. Le plan Epervier a été déclenché dans le Sud-Ouest pour tenter de retrouver d'éventuelles complices.