Cet article date de plus de neuf ans.

Cinq hommes mis en examen après l'opération antijihadiste de Lunel

Agés de 26 à 44 ans, les cinq individus ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le centre ville de Lunel (Hérault), où cinq jihadistes présumés ont été arrêtés mardi 27 janvier 2015. (SYLVAIN THOMAS / AFP)

Les cinq hommes interpellés mardi, notamment à Lunel (Hérault), dans une enquête sur une filière jihadiste vers la Syrie, ont été mis en examen à Paris et écroués dans la nuit du vendredi au samedi 31 janvier, a indiqué une source judiciaire. Agés de 26 à 44 ans, les cinq ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme".

Deux sont soupçonnés d'être allés en Syrie dans les zones tenues par les jihadistes. L'un, interpellé à Aimargues (Gard), aurait passé trois mois en Syrie fin 2013 début 2014. L'autre, arrêté à Caussiniojouls (Hérault), serait rentré plus récemment. Les trois derniers, tous interpellés à Lunel (Hérault), sont soupçonnés d'avoir voulu se rendre en Syrie et d'avoir envoyé du matériel sur place.

"Une filière particulièrement dangereuse et organisée"

L'un d'eux est en outre suspecté d'avoir joué un rôle de relai dans ces départs pour la Syrie, où deux de ses frères ont péri. A Lunel, une vingtaine de jeunes entre 18 ans et 30 ans sont partis depuis octobre combattre en Syrie, selon les élus de cette commune d'environ 26 000 habitants. Six d'entre eux y ont trouvé la mort, selon les autorités françaises.

L'opération policière avait été menée mardi sur commission rogatoire de juges antiterroristes parisiens. "Si l'implication des personnes soupçonnées est confirmée par l'autorité judiciaire, ce sera donc une filière particulièrement dangereuse et organisée qui aura été démantelée ce matin, une de plus", avait affirmé mardi le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.