L'activité a repris lundi à la raffinerie des Flandres du groupe Total à Dunkerque par des opérations de dégazage
Selon le syndicat Sud, "Total se plie ainsi à la décision de justice de la cour d'appel de Douai qui ordonnait le redémarrage de la raffinerie".
La coordination CGT du groupe Total a donné lundi 72 heures à la direction pour "présenter un véritable calendrier de redémarrage de la raffinerie des Flandres".
Dans la matinée, une assemblée générale avait voté pour la reprise du travail, après la grève lancée le 12 janvier 2010 pour protester contre l'absence d'information sur l'avenir de la raffinerie.
L'activité avait été arrêtée en septembre 2009 par la direction qui avait invoqué des surcapacités de production en France. Le tribunal avait ordonné le 30 juin le redémarrage de la raffinerie des Flandres dans un délai de 15 jours sous astreinte de 100.000 euros par jour de retard, pour défaut d'information des représentants du personnel.
"Le dégazage des installations devrait débuter à partir de lundi. Il s'agit d'un préalable indispensable, quel que soit le scénario pour l'avenir de la raffinerie, c'est à dire soit le redémarrage de l'activité, soit la mise en oeuvre du plan de reconversion du site", a déclaré un porte-parole de Total.
Pour les salariés, il s'agit d'une "victoire" et de la "première étape du redémarrage du site", a estimé Philippe Wullens, délégué Sud à la raffinerie des Flandres.
Les "opérations prendront plusieurs semaines, voire plusieurs mois, et seront suivies d'une inspection visant à déterminer si le site est à nouveau en état de fonctionner en toute sécurité", a expliqué la direction de Total.
Dans l'intervalle, "les effectifs complets et l'ensemble des sous traitants seront maintenus. Ce n'est pas négligeable, et pour nous, c'est avant tout un grand soulagement", a expliqué Philippe Wullens.
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