L'ancien numéro un du PS a fait savoir dimanche qu'il ne passera pas son tour en 2012 comme il l'avait fait en 2007
A cette époque c'est Ségolène Royal, sa campagne d'alors, qui avait porté les couleurs socialistes.
"Il y a la vie politique, il y a les idées que l'on porte, les capacités que l'on a pour être candidat et demain président. A chacun de se déterminer par rapport aux échéances" a-t-il déclaré dimanche sur Radio J.
N'exclure aucun scénario et privilégier le "plan H"
"Je ne suis pas dans le calcul des probabilités. Je fais en sorte de pouvoir être candidat", a-t-il déclaré sur Radio J.
A la question de savoir s'il ne jouait pas en réalité le coup d'après, à savoir la présidentielle de 2017, la réponse du député-maire de Tulle a fusé: "j'ai déjà laissé passer le coup d'avant (la présidentielle de 2007, ndlr) pour être maintenant dans le coup du jour !". Interrogé sur le fait de savoir s'il pourrait être opposé aux primaires à Mme Royal, il a jugé qu'il n'y avait "aucun scénario à exclure".
"Ce qui m'intéresse, c'est de susciter chez les Français une attention, c'est-à-dire un moment (où ils) se disent ce qu'il nous dit là, c'est finalement son identité, son authenticité, sa clarté", a ajouté M. Hollande.
Explicitant sa formule du "plan H" comme Hollande, il a lancé: "moi, je n'ai aucune contrainte, je ne suis dans aucun pacte, dans aucun arrangement, si ce n'est dans la loyauté à l'égard de mon parti et dans la responsabilité devant les Français". Une allusion à l'accord passé entre Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn pour ne pas s'affronter aux primaires PS pour la présidentielle.
"Le plan H, c'est un plan de liberté pour gagner et de loyauté pour rassembler", a-t-il ajouté.
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