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L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a confirmé la suppression d'ici 2012 d'au moins 3000 emplois

"Nous devons supprimer entre 3000 et 4000 postes sur un total de 92.000. La moitié environ concernera les soignants et les médecins, l'autre moitié le personnel administratif", a déclaré le directeur d'AP-HP Benoît Leclercq dans un entretien samedi au Parisien/Aujourd'hui en France.L'AP-HP compte actuellement 37 hôpitaux et 676 services cliniques.
Article rédigé par France2.fr
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"Nous devons supprimer entre 3000 et 4000 postes sur un total de 92.000. La moitié environ concernera les soignants et les médecins, l'autre moitié le personnel administratif", a déclaré le directeur d'AP-HP Benoît Leclercq dans un entretien samedi au Parisien/Aujourd'hui en France.

L'AP-HP compte actuellement 37 hôpitaux et 676 services cliniques.

L'AP-HP avait présenté en novembre les grandes lignes de son projet de réorganisation, prévoyant 90 à 100 millions d'euros d'économies par an via des suppressions d'emplois, pour retrouver un équilibre budgétaire en 2012. Les syndicats avaient alors affirmé que cela se traduirait par la disparition de près de 3.500 emplois.

"D'ici à 2020, nous pourrions réduire de quelques sites le nombre de nos hôpitaux", ajoute aussi Benoît Leclercq dans Le Parisien, estimant que "du fait de la vétusté de certains locaux, moderniser en regroupant revient souvent moins cher que de rénover".

Samedi soir, le ministère de la Santé a publié un communiqué assurant qu'une concertation avec les personnels, les élus et les patients étaient programmée, ces projets suscitant la colère des syndicats de personnels hospitaliers. L'AP-HP est le premier employeur de la capitale.

Regroupements de services
L'AP compte aussi "regrouper certains services de chirurgie de Cochin et de l'Hôtel-Dieu", de même que les services ORL de Saint-Louis et Lariboisière. "D'ici à la fin 2010, les trois services qui s'occupent des grands brûlés seront regroupés sur Saint-Louis", détaille encore le patron des hôpitaux parisiens.

Il assure aussi que "en cinq ans, l'offre qui accompagne les grossesses et les naissances pourrait progresser de 5 à 10% à l'AP. Soit entre 2000 et 4000 accouchements en plus".

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