L'autopsie d'Océane a révélé que la fillette de huit ans a été asphyxiée et poignardée à quatre reprises.
Selon les constatations des médecins légistes, l'enfant, qui avait disparu samedi, a également été victime d'attouchements sexuels, a précisé le procureur de la République de Nîmes Robert Gelli. Mardi, en fin de journée, le septuagénaire a été remis en liberté car les tests ADN ne correspondent pas.
La fillette, dont les relevés effectués sur place situent la mort à samedi soir, a été étouffée "par application de la main sur la bouche et le nez", a indiqué Robert Gelli. Concernant l'aspect sexuel, des traces abrasives ont été décelées, ce qui démontre "l'existence d'attouchements sexuels". Enfin, aucune trace défensive n'a été retrouvée sur le corps de la fillette, a encore indiqué le procureur, soulignant que des prélèvements ont été effectués afin de trouver éventuellement des traces d'ADN du meurtrier.
Les premiers résultats des analyses de ces prélèvements, et de ceux faits sur le lieu de découverte du corps et aux abords du domicile du suspect, devraient parvenir aux enquêteurs ce mardi.
Le test ADN ne correspond pas
Depuis dimanche soir, un avait été placé en garde à vue, mais a été remis en liberté. Cette décision a été prise après les résultats des analyses qui démontrent que l'ADN prélevé sur le corps de la victime est différent du sien, a précisé le procureur de la République lors d'une conférence de presse. "La seule certitude que nous avons est que l'ADN de la personne en garde à vue ne correspond pas au profil de l'ADN retrouvé", a-t-il dit.
Ce retraité de 73 ans et voisin de la famille de la victime avait été condamné à six ans de prison en 1999 pour une agression à caractère sexuel sur un garçon mineur. Il était sorti de prison en 2003 et avait fait l'objet d'un suivi judiciaire sans incident jusqu'en 2006.
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