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L'avenir de Nicolas Sarkozy intrigue

Quatre mois après sa défaite à l'élection présidentielle, il laisse planer le doute quant à ses projets. Ses proches spéculent, deux articles s'en font l'écho. FTVi les a lus pour vous. 

Article rédigé par franceinfo
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Nicolas Sarkozy le 28 juin 2012 à Paris. (CONTRE JOUR / SIPA)

POLITIQUE - Les ténors de l'UMP chassent les invitations media pour briguer sa succession. Nicolas Sarkozy, lui, fuit la lumière. Quatre mois après sa défaite à l'élection présidentielle, l'ex-leader de la droite n'a toujours pas précisé son avenir professionnel. Samedi 15 et dimanche 16 septembre Le Figaro (lien abonnés) et le Journal du Dimanche (PDF payant page 10) publient les confidences des proches de l'ancien président. FTVi récapitule les pistes. 

Conférencier international 

C'est pour l'instant la seule activité inscrite à son agenda, mises à part les séances du Conseil constitutionnel auxquelles il a annoncé participer. "Il inaugurera au mois d'octobre sa première conférence à New York, à la demande d'une banque d'un pays émergent", raconte Le Figaro. Il aurait également été invité à Moscou pour une conférence en décembre, révèle le quotidien. 

Avocat ou consultant à l'étranger ?

Le premier est son métier d'origine, hors vie politique. Il pourrait le reprendre "en janvier", croit savoir Le Figaro qui cite pourtant l'un des fidèles de l'ancien président :  "S'il veut laisser une porte ouverte sur la politique, il ne pourra s'engager à fond dans le barreau, ce qui n'est pas sa nature, alors autant ne pas y aller." 

L'autre piste est évoquée par le JDD : "La direction d'une fondation ? Un poste de conseiller dans une multinationale ?" Quoiqu'il en soit, l'hebdomadaire croit savoir qu'il "n'est pas exclu que sa future activité se déroule en partie à l'étranger".

Un retour en politique ? 

C'est l'hypothèse qui taraude le plus de monde. Jean-François Copé et François Fillon en tête qui espèrent bien que l'ancien patron de l'UMP, très regretté par des militants "orphelins", ne reviendra pas bousculer leurs ambitions. 

D'autant plus que la chute de François Hollande dans les sondages redore mécaniquement le blason de son prédécesseur. "Le retour en grâce arrive beaucoup plus vite que prévu, trop vite même", confie un proche au Figaro, qui énumère longuement tous les contacts internes et internationaux entretenus par Nicolas Sarkozy cet été. "Il suit la bataille UMP et reçoit à tour de bras anciens ministres et parlementaires", raconte pour sa part le JDD. Histoire de ne pas trop s'éloigner non plus. 

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