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La Criirad a déposé plainte contre la filiale d'EDF exploitant Centraco dans l'affaire de l'explosion de Marcoule.

La Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité reproche à la filiale d'EDF, la Socodei, d'avoir "sous-évalué" la radioactivité après l'explosion mortelle d'un four mi-septembre sur le site nucléaire de Marcoule, dans le Gard.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Devant le site de Marcoule, après l'explosion du 12 septembre. (BORIS HORVAT / AFP)

La Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité reproche à la filiale d'EDF, la Socodei, d'avoir "sous-évalué" la radioactivité après l'explosion mortelle d'un four mi-septembre sur le site nucléaire de Marcoule, dans le Gard.

"L'irrégularité est manifeste", souligne la Criirad, selon laquelle "soit la contradiction entre l'activité des déchets et les rayonnements qu'ils émettent a échappé à l'exploitant", traduisant "un grave défaut de compétence", soit elle "a été volontairement sous-évaluée". avait fait un mort et quatre blessés, dont un très grave, le 12 septembre, dans l'installation Centraco à Codolet (Gard), près du site nucléaire de Marcoule. Elle avait été classée par l'ASN au niveau 1 (sur 7) de l'échelle internationale des événements nucléaires (INES).

Un communiqué de l' Autorité de sûreté nucléaire (ASN), daté du 29 septembre, a démontré que le four contenait près de 500 fois plus de radioactivité que la Socodei ne l'avait déclaré initialement.

La plainte de la Criirad s'appuie également sur trois autres éléments : "défaut de protection contre les risques d'explosion et de dissémination de substances radioactives" suite à "l'intervention directe des opérateurs sur le contenu du four", "retard inacceptable dans la mise en oeuvre du confinement - plus d'1h40 - et défaut d'information du public".

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