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La "priorité absolue" c'est la lutte contre les déficits a affirmé mardi le Premier ministre à l'Assemblée

Affirmant que le choix de le reconduire était guidé par "le choix de la continuité", il a indiqué qu'il conduira un gouvernement de combat" contre "l'endettement", "le chômage", "les injustices" et "l'insécurité".Il a réaffirmé l'ouverture du "grand chantier de la dépendance" et promis un "effort particulier" pour la politique de la ville.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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François Fillon, à l'Assemblée nationale, le 16/11/2010 (AFP/Bertrand Guay)

Affirmant que le choix de le reconduire était guidé par "le choix de la continuité", il a indiqué qu'il conduira un gouvernement de combat" contre "l'endettement", "le chômage", "les injustices" et "l'insécurité".

Il a réaffirmé l'ouverture du "grand chantier de la dépendance" et promis un "effort particulier" pour la politique de la ville.

"Le choix du président de la République de me renouveler sa confiance, c'est le choix de la continuité et (...) il ne vous a pas échappé qu'à plusieurs reprises et il y a bien longtemps j'avais plaidé pour cette continuité", a-t-il souligné en réponse à une question de François Sauvadet (Nouveau Centre).

Il a insisté sur le fait que "dans une société démocratique comme la nôtre, nous avons besoin de stabilité et de continuité (...) pour que ne soient pas ruinés les efforts qui ont été demandés aux Français pendant trois ans en particulier en raison de la crise économique et sociale".

"La priorité absolue de mon gouvernement restera la lutte contre les déficits, la réduction de l'endettement, la réduction de la dépense publique", a-t-il dit.

Répondant au député UMP Bernard Deflesselles, François Fillon a balayé les critiques selon lesquelles le nouveau gouvernement serait un instrument de combat pour 2012 et clamé que le combat sera mené contre l'endettement, le chômage, les injustices et l'insécurité".

Le Premier ministre a pris la parole une troisième fois - chose inhabituelle - pour répondre au chef de file des députés socialistes, Jean-Marc Ayrault, abordant la question du rapport de force avec le président Nicolas Sarkozy.

"Il est normal (...) que le président de la République fixe les orientations et les présente lui-même aux Français", a estimé François Fillon, en défendant l'intervention télévisée du président de la République.

"Il est normal que le gouvernement, que le Premier ministre, vienne ensuite devant la représentation nationale pour solliciter la confiance de l'Assemblée", a-t-il poursuivi.

Mardi matin, lors de la réunion avec les députés UMP, François Fillon avait qualifié de "dérisoire" la formule d'"hyper-Premier ministre" utilisée par la presse pour signifier ses nouveaux rapports avec Nicolas Sarkozy.

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