Le budget de la France pour 2011 intégrant la nouvelle aide à la Grèce a été présenté lundi en conseil des ministres
Ce , qui doit être adopté après le vacances d'été, provoquera une hausse de la dettepublique française d'au maximum 15 milliards d'euros d'ici à 2014, à un rythme qui dépendra des besoins de financement de la Grèce.
Cette nouvelle aide n'augmentera pas les déficits.
La trajectoire de réduction du déficit public reste en effet inchangée à 5,7% du PIB fin 2011, 4,6% fin 2012, 3% fin 2013 et 2% fin 2014.
Les pays européens sont en effet convenus d'apporter leur garantie aux futurs emprunts du Fonds européen de stabilité financière (FESF) pour la Grèce, sans emprunter eux-mêmes.
La charge d'intérêt de la dette reste elle aussi inchangée. La nouvelle trajectoire d'évolution de la dette publique française sera présentée dans le cadre du projet de budget 2012.
Le gouvernement maintient par ailleurs sa prévision d'une croissance économique de 2% en 2011 et assure que la trajectoire de réduction du déficit sera tenue quoi qu'il arrive, une intervention sur les dépenses et les recettes étant envisagée si besoin, notamment à travers une réduction des niches fiscales et sociales.
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