Le Premier ministre français a proposé lundi l'aide de la France à la Tunisie pour la tenue d'élections libres
Des élections promises après la fuite du président Ben Ali.
François Fillon répondait aux attaques de l'opposition qui reprochait une autre proposition, celle de la ministre des , portant alors sur une aide aux forces de l'ordre tunisiennes alors qu'elles tiraient à balles réelles sur les manifestants hostiles à Ben Ali.
François Fillon a estimé que la France devait favoriser la transition démocratique en Tunisie, son ancien protectorat.
"Le rôle de la France, c'est d'accompagner la Tunisie sur le chemin difficile de la démocratie", a-t-il dit lors de la séance des questions d'actualité à l'Assemblée nationale.
"Nous sommes prêts à fournir au gouvernement tunisien, s'il le désire, l'assistance nécessaire pour participer à la préparation et à l'organisation de ces élections", a-t-il déclaré.
La France, a-t-il ajouté, est prête à accroître la coopération économique et culturelle et promet de faire pression pour obtenir des aides de l'Union européenne, ainsi qu'un statut de partenaire privilégié comme le Maroc.
Devant l'Assemblée nationale, le Premier ministre a aussi "encouragé" les Français résidant en Tunisie à "y demeurer", preuve de "la confiance" de la France "dans le peuple tunisien",
"Ce peuple tunisien, ce peuple fier, ce peuple courageux, ce peuple auquel nous lie un héritage millénaire, nous voulons lui dire que cette amitié est plus forte que tous les régimes", a conclu François Fillon.
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