Le volet policier de l'affaire de proxénétisme hôtelier de Lille s'ouvre avec l'audition de trois policiers en activité.
Plusieurs policiers sont cités dans le dossier, dont le patron de la sûreté départementale du Nord, Jean-Christophe Lagarde, qui ne fait pas partie de ces trois policiers entendus par la "police des polices".
Les enquêteurs de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) entendaient ce mardi trois policiers en activité, qui ne sont pas auditionnés sous le régime de la garde à vue, mais en tant que témoins, a-t-on indiqué de source policière. Jean-Christophe Lagarde, "n'a été ni convoqué ni entendu", selon son avocat parisien, Me Olivier Bluche. Dans un communiqué, Jean-Christophe Lagarde "conteste avoir commis une quelconque infraction pénale".
Une éventuelle convocation de DSK n'est pas prévue "dans un proche avenir", a indiqué une source proche du dossier, selon qui le nom de l'ex-patron du FMI apparaît de manière "largement secondaire". Le nom de Dominique Strauss-Kahn avait été mentionné par plusieurs médias comme étant celui de l'un des clients de prostituées oeuvrant au Carlton de Lille.
Les principaux mis en cause dans cette affaire ont déjà été mis en examen, selon des sources concordantes. Les personnes mises en examen sont l'avocat Emmanuel Riglaire, le propriétaire du Carlton de Lille Hervé Franchois, le directeur de l'établissement Francis Henrion et son chargé des relations publiques René Kojfer, ainsi qu'un entrepreneur dans le BTP David Roquet. L'avocat est le seul à avoir été laissé libre.
Mardi, une première demande de remise en liberté d'un mis en examen a été rejetée par le président de la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Douai. Cette demande concernait le propriétaire du Carlton, Hervé Franchois.
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