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20 candidats affrontant des ministres aux législatives saisissent le CSA

Soutenus par le PS, ces candidats de l'opposition demandent de "garantir l'équité entre les candidats devant le suffrage", notamment en temps de parole dans les médias, et d'assurer "la transparence des dépenses effectuées au cours de la campagne".

Article rédigé par franceinfo
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Valérie Pécresse et François Fillon, tous deux candidats aux législatives de 2012, à la sortie de l'Elysée à Paris en mars 2011. (ALAIN AUBOIROUX / LE PARISIEN / MAXPPP)

Ils craignent de ne pas pouvoir lutter à armes égales. Vingt candidats de gauche aux législatives ont adressé au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) une lettre dans laquelle ils demandent de "garantir l'équité entre les candidats devant le suffrage", notamment en ce qui concerne le temps de parole dans les médias. Cette demande a été révélée par Lemonde.fr mardi 10 janvier. Les législatives auront lieu en juin.

La grande majorité des ministres actuellement en exercice briguent un mandat aux législatives, à commencer par le Premier ministre François Fillon, qui souhaite être élu à Paris. Les signataires de la lettre, des candidats PS, EELV ou Radicaux de gauche, sont tous soutenus par le PS.

"Transparence des dépenses"

Parmi eux, rappelle Lemonde.fr, se trouvent par exemple Axel Kahn qui se présentera contre François Fillon dans la capitale. Dans le Rhône, Jean-Louis Touraine devrait affronter la secrétaire d'Etat à la santé, Nora Berra. Jacques Lollioz sera lui confronté à la ministre du Budget Valérie Pécresse, dans les Yvelynes.

Les vingt candidats ont également adressé une autre lettre à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP). Dans ce deuxième courrier, ils demandent à cette commission d'assurer "l'égalité entre les candidats devant le suffrage et la transparence des dépenses effectuées au cours de la campagne". 

Leur initiative rappelle une précédente lettre adressée à la CNCCFP, par François Hollande cette fois-ci. Le candidat socialiste à la présidentielle craint en effet que Nicolas Sarkozy ne fasse campagne avant d'être officiellement déclaré candidat.

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