Les avertisseurs de radars ne seront finalement pas interdits, ils n'indiqueront plus que des "zones dangereuses"
Et il ne faut plus parler d'avertisseurs de radars mais d'"outils d'aide à la conduite". Les systèmes participatifs d'échanges d'informations entre automobilistes pourront aussi continuer leurs activités s'ils se plient aux mêmes règles.
Les panneaux seront remplacés par des "radars pédagogiques".
Vendredi a été signé l'accord trouvé le 27 mai entre le ministère de l"Intérieur et les fabricants d"avertisseurs, l"Association Française des Fournisseurs et Utilisateurs de Technologies et d"Aide à la Conduite (AFFTAC).
Après la publication en mai de très mauvais chiffres sur la sécurité routière, le Comité interministériel avait annoncé le démontage des panneaux qui annoncent les radars fixes, et l"interdiction des avertisseurs de radars. Mais, face à la grogne, le gouvernement avait dit "Stop".
Concrètement, les nouveaux avertisseurs de radars :
_ ne signaleront plus les positions exactes des radars,
_ signaleront des "zones dangereuses" avec une précision de 4 km sur autoroutes, 2 km hors agglomération et 300 mètres en ville.
Les systèmes participatifs (de type Coyote) vont permettre aux automobilistes de signaler des "points de danger" (travaux, accidents, radars) mais sans la possibilité de préciser la nature du danger comme c'était le cas jusqu'à présent.
D'ici quatre mois, les fabricants ne pourront plus diffuser de produits non conformes. Et pour les avertisseurs déjà en circulation, ils seront transformés par la mise à jour de leur logiciel.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.