Les chauffeurs de VTC manifestent à travers la France et demandent plus de protection face à la hausse des prix des carburants
Les chauffeurs exigent un tarif minimum, horaire et kilométrique, négocié entre le gouvernement et les indépendants.
"VTC en colère !" Quelques centaines de chauffeurs VTC ont manifesté lundi 28 mars à Paris, Lyon, Bordeaux et Nantes pour demander plus de protection alors que la hausse du prix de l'essence réduit leurs revenus.
"On veut un tarif minimum, horaire et kilométrique, négocié entre le gouvernement et les indépendants", a déclaré Brahim Ben Ali, de l'Intersyndicale nationale VTC (INV), qui a lancé l'appel à manifester. "Même si l'Etat nous aide sur le prix du carburant, les plateformes vont baisser les prix pour attirer les clients", a-t-il dénoncé sur la place de la Nation à Paris.
Des revenus divisés par deux
Certains chauffeurs décrivent des revenus divisés par deux depuis le début de la pandémie, avec des pleins de gasoil à 120 euros trois fois par semaine. Uber, leader du marché, est au centre des attaques pour les fortes commissions qu'il prélève.
A Bordeaux, la manifestation a rassemblé 80 voitures. A Nantes, une quinzaine de VTC ont organisé une opération escargot sur la rocade, selon la police. L'opération a duré moins d'une heure et provoqué 3 km de ralentissements selon Bison Futé. À Lyon, place Bellecour, un cortège d'une trentaine de voitures s'est formé dans une cacophonie de klaxons.
A l'approche des élections professionnelles du secteur, le syndicat Union-Indépendants (CFDT) a également organisé une action : plus de 1 500 VTC ont cessé toute activité durant 2 heures lundi matin, engendrant une surmajoration des prix dans certaines villes, notamment à Paris.
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