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Les maires et les associations de victimes de la tempête ont demandé de nouveau des "justifications" sur le zonage

Réunis mercredi à Poitiers, ils ont demandé des "justifications" à l'Etat sur le zonage qu'ils contestent et ont menacé d'aller en justice s'ils n'obtenaient pas satisfaction.Le zonage, décidé par l'Etat, prévoit la démolition de 1.510 maisons. Ils avaient déjà tenu une réunion sur le zonage mercredi dernier à Bourcefranc (Charente-Maritime).
Article rédigé par France2.fr
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Réunis mercredi à Poitiers, ils ont demandé des "justifications" à l'Etat sur le zonage qu'ils contestent et ont menacé d'aller en justice s'ils n'obtenaient pas satisfaction.

Le zonage, décidé par l'Etat, prévoit la démolition de 1.510 maisons. Ils avaient déjà tenu une réunion sur le zonage mercredi dernier à Bourcefranc (Charente-Maritime).

"Les élus, les associations demandent la justification du zonage. Ils ne disposent d'aucun élément d'explications. C'est anormal", a expliqué à la presse Me Alexandre Moustardier, un de leurs quatre conseils présents à la réunion qui s'est tenue au conseil régional.

"S'ils n'obtiennent pas les explications demandées, ils iront en justice. On fera un référé pour obtenir les documents qui ont servi à faire le zonage", a souligné l'avocat qui avec ses confrères représentent 33 maires de communes concernées et 8 associations de défense des sinistrés de la tempête du 28 février.

Xynthia a fait 53 morts en Vendée et en Charente-Maritime.

Ségolène Royal, qui a ouvert la réunion, estime que "quand on va sur le terrain, on se rend compte des incohérences, des aberrations du zonage". "Je souhaite que l'Etat entende les arguments de bon sens. Je crois qu'il est toujours mieux de trouver un accord que de se lancer dans des contentieux", a ajouté la présidente de la région Poitou-Charentes. "Il faut justifier ce zonage. Les gens ont besoin de preuves pour comprendre et nous les réclamons, tout simplement", a indiqué Marie-Oliva Rocca, présidente de l'association Divx (défense des intérêts des victimes de Xynthia). "Si nous n'obtenons pas les justifications demandées, nous irons en justice", a-t-elle asséné.

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