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Les parents d'élèves et enseignants du collège Volney de Craon, en Mayenne, ont annoncé mercredi une reprise des cours

Ils ont obtenu des moyens supplémentaires pour l'encadrement des élèves de l'ERS hébergés sur place.Les cours avaient été suspendus après que des élèves avaient été molestés, le 9 novembre, par des pensionnaires de l'ERS ouvert la veille au sein même de l'établissement, qu'ils n'étaient pas censés croiser
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Collège de Volney à Craon (AFP. A.Jocard)

Ils ont obtenu des moyens supplémentaires pour l'encadrement des élèves de l'ERS hébergés sur place.

Les cours avaient été suspendus après que des élèves avaient été molestés, le 9 novembre, par des pensionnaires de l'ERS ouvert la veille au sein même de l'établissement, qu'ils n'étaient pas censés croiser

Lors d'une réunion "très constructive" mardi soir avec le recteur de l'académie de Nantes, Gérald Chaix, enseignants et parents ont notamment obtenu un plafonnement à neuf du nombre d'élèves admis à l'établissement de réinsertion scolaire (ERS) ouvert le 8 novembre, ont-ils précisé.

Des moyens supplémentaires ont en outre été accordés pour favoriser les activités extérieures et l'enseignement par petits groupes, a rapporté le principal du collège, Bernard Pannetier.

Un dégagement d'horaire est également prévu pour assurer la direction de l'ERS et un deuxième agent académique sera mis à disposition de la vie scolaire "afin qu'il y en ait toujours un de présent en journée, jusqu'aux vacances de Noël et plus si besoin", selon un communiqué commun de l'administration, des enseignants, des encadrants de l'ERS et des parents.

Rappel des faits
Les cours avaient été suspendus au collège Volney de Craon après que des élèves avaient été molestés, le 9 novembre, par des pensionnaires de l'ERS ouvert la veille au sein même de l'établissement, qu'ils n'étaient pas censés croiser. 5 des 14 jeunes, originaires de Seine-Saint-Denis, avaient été immédiatement renvoyés dans leur département d'origine mais les enseignants avaient exercé leur droit de retrait et l'association des parents d'élèves avait appelé à ne plus envoyer les enfants en cours jusqu'à nouvel ordre.

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