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Les parents de Myriam Caseiro dont le corps avait été repêché jeudi dans le Rhin ne croient pas à la thèse du suicide

Le corps de Myriam Caseiro ne comportait pas de traces de violences et les premiers examens médicaux accréditeraient l'hypothèse d'un suicide, avait affirmé samedi le procureur de la République Jacques Louvel.Cette lycéenne de 18 ans avait disparu le 8 novembre à Strasbourg.
Article rédigé par France2.fr
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Le corps de Myriam Caseiro, 18 ans, a été retrouvé dans un des bras du Rhin le 26 novembre (France 2)

Le corps de Myriam Caseiro ne comportait pas de traces de violences et les premiers examens médicaux accréditeraient l'hypothèse d'un suicide, avait affirmé samedi le procureur de la République Jacques Louvel.

Cette lycéenne de 18 ans avait disparu le 8 novembre à Strasbourg.

"On n'y croit pas du tout, depuis le début on n'y a pas cru", a déclaré dimanche Kirsten Caseiro, la mère de Myriam , au micro de France Bleu Alsace. "Cette hypothèse a toujours été +imaginable+ pour la police mais le suicide c'est impensable", a-t-elle ajouté.

"On ne comprend pas", a répété Kirsten Caseiro. "Maintenant, dès qu'on lui aura fait nos adieux on persistera, quitte à prendre un avocat pour voir dans les dossiers ce qui a été fait jusque-là, si éventuellement il y avait des pistes dont ils ne nous ont pas parlé, qu'on pourrait explorer nous-mêmes".

Le corps a été repêché jeudi à 14h00 dans l'un des bras du Rhin près du barrage de Gambsheim, à environ 15 km en aval de Strasbourg. C'est un promeneur qui a découvert le corps, dénudé et en partie immergé.

La jeune fille avait disparu dans des circonstances étranges au soir du 8 novembre. Après avoir passé la journée avec son petit ami qui l'avait raccompagnée vers 23h00 chez ses parents dans le quartier du Neudorf à Strasbourg, Myriam était ressortie peu après, vers 23h00, sans emporter ni téléphone portable, ni moyens de paiement. Un témoin avait affirmé l'avoir alors vue en conversation avec un homme qui ne s'est pas présenté malgré l'appel à témoins diffusé dans la presse locale.

Une information judiciaire pour "enlèvement et séquestration" avait été ouverte il y a une quinzaine de jours. La photo de la jeune fille avait été largement diffusée en France et en Allemagne. Outre une enquête de voisinage, les policiers avaient également eu recours à des chiens pisteurs et des cours d'eau avaient été sondés, en vain jusque-là.

La police avait lancé un appel à témoin pour tenter de retrouver toute personne ayant vu un homme d'"au moins 1m80, aux cheveux noirs et portant une veste en coton noir avec un col en cuir" parler avec Myriam.

Sa mère affirmait avoir entendu claquer la porte lorsque la jeune fille était rentrée, mais celle-ci serait ressortie ensuite. "On sait, grâce à des éléments de téléphonie et à un témoignage, qu'elle a quitté le domicile familial vers 23h15-23h30 dimanche soir, mais depuis nous ne savons pas ce qu'elle est devenue", avait indiqué le procureur de la République de Strasbourg, Jacques Louvel, quelques jours après la disparition.

"Elle a quitté le domicile dans des conditions objectivement inquiétantes dans la mesure où cette jeune fille n'était pas une fugueuse habituelle, elle est partie après une soirée où il n'y a pas eu d'incidents particuliers, elle n'a pas emporté d'effets personnels, et elle est partie sans moyens de paiement ni téléphone portable", avait encore constaté Jacques Louvel.

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