Les pharmaciens face au défi de l’automédication

En 2015, l’automédication chez les Français a augmenté de 5,2 %. Et plus d’un patient sur deux y a régulièrement recours. Généralement, il ne s’agit que d’un peu de paracétamol ou d’aspirine en cas de fièvre, mais parfois, cela va plus loin et il y a des risques. Dans ces cas-là, c’est au pharmacien de veiller au grain.

200 médicaments en libre accès

"Parfois sans prescription médicale, je n’hésite pas à donner à mon l’enfant l’antidouleur que j’ai en stock. Ça me permet de le soulager et c’est rassurant d’avoir les médicaments de base qui me permettent de gérer au quotidien les petits bobos", témoigne Aurélie Pradal, maman du petit Sacha, trois ans .

Désormais en pharmacie, plus de 200 médicaments sont en libre accès et chacun peut se servir. Dès lors, le rôle du pharmacien est essentiel pour éviter tous risques. Pour les limiter, Anglais et Allemands limitent la quantité de comprimés au strict nécessaire. En France, le test est en cours dans une centaine de pharmacies volontaires.