L¿homme de 52 ans, a été placé sous statut de témoin assisté, mais pas mis en examen, dans l¿affaire des fuites au Bac.
Le parquet a décidé de faire appel de cette décision du juge d"instruction. L"homme, employé par un fournisseur d"équipement pour les imprimeries, est soupçonné d"être à l"origine des fuites sur internet de sujets du baccalauréat scientifique en juin 2011.
Le suspect avait été entendu le 16 septembre dernier par le juge d"instruction. « Le juge a cru à ses explications, qui ne sont pas forcément crédibles », selon les informations d"une source proche de l"enquête. Selon cette source, l'homme a expliqué qu'il avait l'habitude, lors de séances de vérification des machines, de faire des compte rendus sur des feuilles d'imprimantes. Il aurait ainsi pris une feuille au hasard et écrit au dos. Il s'est avéré ensuite, selon le témoin, que la feuille était un exemplaire du sujet du baccalauréat.
Père de l'un des jeunes incriminés, le principal suspect avait été interpellé dans le Gard le 27 juin, puis relâché à l'issue de deux jours de garde à vue à Avignon. L'affaire des fuites au bac avait créé l'émoi jusqu'au plus haut sommet de l'Etat et le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, avait porté plainte pour fraude aux examens publics.
Quatre jeunes ont été mis en examen dans cette affaire. Le parquet avait demandé leur placement sous mandat de dépôt, mais le juge d'instruction avait décidé de les laisser libres. L'un d'eux a reconnu avoir pris une photo de l'exercice de maths avec son téléphone portable et de l'avoir envoyé par MMS. Mis en examen, il a également été placé sous contrôle judiciaire. A la suite de cette affaire, M. Chatel avait exclu l'annulation de l'ensemble de l'épreuve et décidé de faire noter les mathématiques sur les trois exercices restants.
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