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Lutte contre la récivide : la cause carcérale est peu fédératrice

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Lutte contre la récivide : la cause carcérale est peu fédératrice
Lutte contre la récivide : la cause carcérale est peu fédératrice Lutte contre la récivide : la cause carcérale est peu fédératrice (FRANCE 3)
Article rédigé par franceinfo
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La journaliste de France 3 Laurence Nahous revient sur l'expérimentation menée par Pierre Botton à Lyon pour lutter contre la récidive.

L'ancien homme d'affaires Pierre Botton, condamné dans les années 1990 pour abus de biens sociaux, a ouvert dans le Rhône près de Lyon un centre de lutte contre la récidive. Il a besoin de 900 000 euros pour une année de fonctionnement et recherche des mécènes. "Les grands groupes préfèrent financer des oeuvres caritatives (...). La cause carcérale est nettement moins fédératrice", explique Laurence Nahous, journaliste de France 3.

Un deuxième centre en 2016 ?

Le repenti ne fait pas l'unanimité. "Passionné, bouillonnant, très sanguin, impulsif"... "Soit il agace, soit il force l'admiration. Dans les deux cas, il ne lâche jamais rien", ajoute la reporter qui a enquêté sur le centre. L'administration pénitentiaire et la justice soutiennent son initiative.

60% des personnes passées par la case prison récidivent dans les cinq ans. Pierre Botton veut inverser la tendance. Dès 2016, un deuxième centre devrait ouvrir en région parisienne. Laurence Nahous conclut avec les mots de Pierre Botton : "L'expérimentation peut être couronnée de succès comme elle pourrait aller droit dans le mur. Mais le plus grand des échecs serait de ne rien tenter".

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