Crise sociale en Martinique : malgré l'appel au calme, les tensions persistent

Les pompiers étaient encore à l'œuvre le matin du 25 novembre pour éteindre les dernières flammes. Un incendie, qui aurait été provoqué par des casseurs, a ravagé un supermarché de la côte Est de la Martinique dans la nuit. Plus tôt, un centre-commercial a été pillé. Malgré l'appel au calme, la tension est encore montée. De nombreux barrages ont été installés, notamment dans le nord de l'île.

Une première rencontre prévue

D'autres bâtiments ont été incendiés, comme un marché de plein air. Certains commerçants ne cachent pas leur lassitude, comme Michael, employé d'une station-service visée par des vols. Depuis lundi, l'intersyndicale de Martinique, comme celle de Guadeloupe, met la pression sur les autorités. Au cœur des revendications, l'obligation vaccinale, mais aussi le coût de la vie sur l'île. "Tant que nous n'aurons pas de réponse du ministère et du gouvernement, il y a aura des mobilisations", indique Serge Aribo, porte-parole de l'intersyndicale. Une première rencontre avec les autorités doit avoir lieu le 25 novembre à Fort-de-France. Un rendez-vous très attendu par tous les Martiniquais.