Mayotte : vers la fin du droit du sol ?
Pour limiter l’immigration clandestine et apaiser les tensions à Mayotte, Marie Guévenoux, ministre déléguée aux Outre-mer, estime nécessaire de supprimer le droit du sol. "Il ne faut pas être dans des logiques principielles. Il y a un département français qui vit une situation exceptionnelle, et qui a besoin de mesures exceptionnelles", juge-t-elle. Si la révision est votée, les enfants de parents étrangers nés sur le territoire ne pourront plus devenir français à l’âge de 18 ans.
La droite et l'extrême droite approuvent
Sur les 310 000 habitants recensés à Mayotte, près de la moitié sont étrangers, selon l’Insee. La suppression du droit du sol et le durcissement du regroupement familial est un bon début, pour la droite. L’extrême droite plaide de son côté pour un élargissement à tout le territoire français. "La France n’a pas vocation à être un guichet social", estime le président du Rassemblement national, Jordan Bardella. Gérald Darmanin doit rencontrer Emmanuel Macron, lundi 12 février, afin d’obtenir un calendrier du futur texte de loi.
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