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Un couple soupçonné d'"actes de torture" après la mort de leur fille âgée de 4 ans

La mère et son compagnon, tous deux écroués mercredi soir, auraient mordu et brulé à la cigarette l'enfant. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une fillette de 4 ans a été retrouvée morte le 7 septembre 2014 dans la maison où elle résidait, à Saint-Georges-de-Pointindoux (Vendée). (  MAXPPP)

La fillette a été victime de brûlures et de morsures. Entre autres. Après le meurtre d'une enfant de 4 ans, dimanche à Saint-Georges-de-Pointindoux (Vendée), une commune située à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de La Roche-sur-Yon, ses parents ont passé leur première nuit en prison, mercredi 10 septembre. 

Dans la soirée, la mère a été mise en examen pour "meurtre" et "acte de torture ou de barbarie", son compagnon pour "acte de torture", faits passibles de la réclusion criminelle à perpétuité, indique Le Parisien, avant d'être écroués.

Brûlures, traces de coups et cheveux arrachés

Le corps de l'enfant présentait des brûlures au deuxième degré sur 30% à 35% du corps, a révélé le procureur de la République de Vendée, Hervé Lollic, dans un communiqué.

L'autopsie effectuée mardi a également mis en évidence "de nombreuses traces de coups" et de morsures, "au vu des traces très marquées qui subsistent". Des cheveux ont aussi été arrachés en plusieurs endroits au cours de ces violences qui auraient duré environ sept jours.

Des "douches brûlantes données par punition"

La mère et son compagnon reconnaissent les coups. Ils "les justifient par la turbulence et les désobéissances multiples de la fillette", a indiqué le magistrat. Mais ils "se rejettent la responsabilité des brûlures". Elles proviennent, selon eux,"de douches brûlantes données par punition", a ajouté le procureur.

La mère, arrivée dans la région le 15 août en provenance de Limeil-Brévannes (Val-de-Marne), a reconnu avoir étranglé sa fille. Mais "elle réfute cependant avoir voulu [lui] donner la mort". Elle a également avoué avoir mordu sa fille, en expliquant qu'il s'agissait d'une punition.

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