Manifestation anti-migrants interdite à Calais : jusqu'à trois mois de prison ferme pour trois participants
Alors que la comparution du général Piquemal a été reportée, quatre autres participants à la manifestation ont été jugés, lundi, pour "port illégal d'armes".
Ce qu'il faut savoir
Trois hommes ont été condamnés à des peines de prison, lundi 8 février, par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), après leur participation, samedi, à la manifestation anti-migrants à Calais que les autorités avaient interdite.
Jusqu'à trois mois de prison ferme. Un manifestant a été condamné à trois mois de prison ferme, un autre a écopé de deux mois de prison ferme, et un troisième a reçu deux mois de prison avec sursis. Une quatrième personne jugée lundi repassera devant le tribunal en avril.
Le procès du général Piquemal reporté. Âgé de 75 ans, l'homme a été désigné comme ayant eu "le rôle principal" dans cette manifestation interdite, et poursuivi pour "participation à un attroupement qui ne s'est pas dissout après sommation". Sa comparution a finalement été reportée en raison de son état de santé.
Les quatre autres personnes ont été contrôlées en amont de la manifestation. Elles portaient sur elles "des armes dangereuses" de type taser, poing américain et cutter et sont jugées pour "port illégal d'armes". Elles risquaient une peine allant jusqu'à un an de prison ferme. Des peines allant de deux mois de prison avec sursis à trois mois ferme avaient été requises par le parquet.