Cet article date de plus de quinze ans.

Nouveau procès pour le "roi de la belle"

Un nouveau procès du "roi de la belle", Antonio Ferrara, s'est ouvert vendredi devant la cour d'assises de Paris
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
La salle d'audience avant l'ouverture du procès du "roi de la belle" au palais de justice de Paris (© AFP - FRANCOIS GUILLOT)

Un nouveau procès du "roi de la belle", Antonio Ferrara, s'est ouvert vendredi devant la cour d'assises de ParisUn nouveau procès du "roi de la belle", Antonio Ferrara, s'est ouvert vendredi devant la cour d'assises de Paris

Il est jugé aux côtés de 10 autres personnes, dont plusieurs braqueurs chevronnés, pour avoir attaqué un fourgon blindé de la société Valiance à l'arme de guerre à quelques centaines de mètres du commissariat central de Toulouse en 2001.

Les convoyeurs avaient riposté et mis en fuite les six agresseurs sans que ceux-ci puissent emporter de butin.

Ils avaient tiré à de nombreuses reprises avec des armes automatiques et fusils d'assaut.

Le procès a été dépaysé à Paris pour des raisons de sécurité. D'importants moyens policiers ont été déployés au palais de justice pour ce procès qui doit durer un mois. Antonio Ferrara est jugé aux côtés de plusieurs braqueurs chevronnés, dont certains ont déjà été jugés avec lui dans d'autres affaires.

Les premiers mots de l'accusé, très détendu et élégamment vêtu, ont été pour décliner son identité : "Antonio Ferrara , célibataire, sans enfant, innocent".

Il retrouve le box des assises parisiennes, un an après sa précédente comparution pour son évasion de la prison de Fresnes en mars 2003. En décembre 2008, à l'issue de dix semaines d'audience émaillées d'incidents qui s'était achevées par un refus de l'accusé de faire face à ses juges, Antonio Ferrara , 36 ans, avait écopé de 17 ans de réclusion.

Sous le coup de plusieurs condamnations, il est détenu à l'isolement depuis six ans et n'est pas libérable avant 2035, selon son avocat.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.