Île de Ré : le pont de l’île a 35 ans et a révolutionné la vie des Rétais
Sur l’île de Ré (Charente-Maritime), l'ancien débarcadère est un vestige, car il y a bien longtemps que l’on n’y vient plus par bateau. Le pont de Ré, construit en 20 mois pour faciliter le trafic, fête ses 35 ans, mais à l’époque, le projet divise. Aujourd’hui, il fait quasiment l’unanimité et ses plus grands défenseurs sont les Rétais, eux-mêmes, comme Marinette qui se demande encore comment elle a pu s’en passer. “On prenait le bac avec ma maman, on allait à Prix uniques à La Rochelle une fois par mois. Les gens qui étaient malades devaient prendre l’hélicoptère pour aller à l’hôpital de La Rochelle”, se souvient-elle.
80 % des terres de l’île sont inconstructibles
l'île a gagné en population, sans rien perdre en authenticité.
Avec l’arrivée du pont, le marché immobilier s’emballe dans les années 90. Et pour l'enjamber, il faut payer 16 euros de péage, devenu une écotaxe, la seule en France. Il génère 13 millions de recettes par an pour préserver l’environnement. Aujourd’hui, les paysages sont intacts, la vigne revient sur l’île et la culture de la pomme de terre s’y maintient, malgré la spéculation foncière. En tout, 80 % des terres y ont été déclarées inconstructibles et leur prix est bloqué, aucune plus-value n’est donc possible. Les marées salantes sont donc préservées. Avec le pont,
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