Procès : chauffeur de bus tué à Bayonne, la veuve face aux accusés
À Pau (Pyrénées-Atlantiques), vendredi 15 septembre, elle est arrivée avec le portrait de son mari dans les bras. Véronique Monguillot attendait ce procès depuis trois ans. Mais cette mère de famille ne préfère pas s’exprimer pour le moment. Son comité de soutien est à ses côtés. "Ça nous a brisé le cœur. On est là pour la soutenir en mémoire de Philippe [Monguillot]", indique Jean-Denis Dartigues, le porte-parole du comité de soutien.
Des regrets
Le 5 juillet 2020, Philippe Monguillot, 59 ans, est au volant de son bus à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) lorsqu’il réprimande deux jeunes hommes, sans ticket, ni masque, pourtant obligatoires. Plusieurs heures plus tard, les jeunes reviennent en bande. Une bagarre éclate. Roué de coups, il s’écroule sur le trottoir. Six jours plus tard, 6 000 personnes défilent dans les rues de Bayonne. Pour le premier jour de procès, les accusés, confrontés à la famille du conducteur, ont exprimé des regrets. Le verdict est attendu la semaine prochaine. Les prévenus encourent la réclusion criminelle à perpétuité.
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