Pyrénées : la présence des ours divise la région

Cet été encore, sa présence s’est fait remarquer. C'est une rencontre magique pour les passionnées, et la bête noire pour les bergers. L'ours divise les Pyrénées. Pour un photographe, rencontré par France 2, le face à face remonte au printemps en altitude. “On voit l’ours qui remonte. Cela représente le sauvage que l’homme n’a pas touché”, affirme-t-il. “Rien que d’y repenser, je tremble un peu. On a le cœur qui bat la chamade. C'est une montée d’adrénaline”, poursuit-il. 

Alerte pour les brebis 

Sur les estives, le son de cloche est différent. À 2 200 mètres d’altitude, Pablo Garcia gère un troupeau de brebis, mais il y en a de moins en moins. “La dernière attaque était il y a trois jours. On a eu trois brebis qui avaient un gros trou au gigot, et une autre avec des grosses traces de griffes”, détaille-t-il. La prédation est devenue insupportable pour le berger. “Maintenant, on est à 80 ou 100 manquantes”, poursuit-il. Les éleveurs sont indemnisés autour de 250 euros par bête, mais la suspicion est, elle, présente.