Nouvelle-Calédonie : le projet de révision constitutionnelle embrase le territoire
Toutes les personnes arrivées après 1998 ne peuvent pas voter aux élections provinciales, soit près d’un électeur sur cinq. Le gouvernement prévoit néanmoins d’ouvrir le corps électoral à toutes les personnes domiciliées sur place depuis au moins dix ans.
"En France, on a, en Nouvelle Calédonie, des citoyens français qui vivent en Nouvelle-Calédonie depuis vingt-cinq ans et qui ne peuvent toujours pas participer aux élections territoriales. On ne peut pas accepter sur un territoire français qu’il y ait une telle injustice", tance Gil Brial, porte-parole des Loyalistes et vice-président de la province Sud.
Un Congrès de Versailles réuni pour se prononcer sur le projet
Problème : les indépendantistes s’opposent au projet. Ils redoutent que la réforme donne moins de place au peuple autonome kanak qui représente 41 % de la population de l’archipel. En métropole, le gouvernement temporise. Un vote est attendu dans la soirée du 14 mai à l’Assemblée nationale. Le Congrès sera convoqué à Versailles pour adopter la réforme constitutionnelle.
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