Emeutes en Nouvelle-Calédonie : le procureur général s'oppose à un dépaysement du dossier judiciaire

Les avocats de 8 des 13 responsables de la Cellule de coordination des actions de terrains (CCAT) avaient demandé à renvoyer l'affaire à un autre tribunal que celui initialement saisi.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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La Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) manifeste à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, contre le projet de loi constitutionnelle visant à modifier le corps électoral, le 28 mars 2024. (DELPHINE MAYEUR / HANS LUCAS / AFP)

Le dossier restera traité sur le "Caillou". Le procureur général de Nouméa a déclaré jeudi 12 septembre avoir rejeté la requête de dépaysement de la procédure visant des responsables de la Cellule de coordination des actions de terrains (CCAT), accusés d'être les commanditaires des émeutes qui ont touché la Nouvelle-Calédonie depuis le 12 mai.

"L'ensemble des arguments qui ont été soulevés, de mon point de vue, ne sont pas des arguments pertinents", a expliqué Bruno Dalles au cours d'une interview accordée jeudi à la radio locale RRB. Les avocats de 8 des 13 mis en examen, incarcérés en France métropolitaine, avaient demandé à renvoyer l'affaire à un autre tribunal que celui initialement saisi.

Le magistrat a notamment réfuté les accusations de partialité formulées par ces avocats, rappelant que "tout le débat, c'est de savoir si la CCAT est, en totalité ou en partie, une organisation criminelle". Les avocats disposent de la possibilité de saisir le procureur général auprès de la Cour de cassation. La défense doit se concerter vendredi avant de communiquer à ce sujet.

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