Nouvelle-Calédonie : la CCAT exige "la libération et le retour immédiat" des militants indépendantistes transférés dans l'Hexagone

Sept figures indépendantistes ont été transférées vers l'Hexagone pour y être incarcérées, ce qui a provoqué une nouvelle nuit de violences dans l'archipel du sud du Pacifique
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Christian Tein, chef de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) en Nouvelle-Calédonie, à Bouail, le 14 juin 2024. (DELPHINE MAYEUR / AFP)

"Nous exigeons la libération et le retour immédiat des frères et sœurs pour être jugés sur leur terre." La Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), mouvement indépendantiste accusé par les autorités d'être à l'origine du soulèvement contre la réforme électorale en Nouvelle-Calédonie, a réagi vertement lundi 24 juin au transfert de ses militants en métropole pour y être incarcérés.

Dans un communiqué, l'organisation dénonce des "tactiques coloniales" de la France après l'arrestation et le transfert de ces figures du mouvement, dont son porte-parole Christian Tein. Ce dernier fait partie des 11 personnes interpellées lors d'un coup de filet visant le collectif indépendantiste kanak, soupçonné d'avoir orchestré les émeutes contre la réforme électorale dans l'archipel. La CCAT estime ainsi qu'il s'agit de "prisonniers politiques".

Ce transfert a causé une nouvelle nuit de violences sur "Le Caillou". "La nuit a été agitée et marquée par des troubles sur l'ensemble de la grande terre [la principale île de l'archipel], sur l'île des Pins et Maré, nécessitant l'intervention de nombreux renforts : prises à partie des forces de l'ordre, incendies volontaires et barrages", a assuré lundi dans un communiqué le Haut-Commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie, représentant de l'Etat français.

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