Nouvelle-Calédonie : après les émeutes, une crise économique et sociale

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À peine remise des violentes émeutes de mai dernier, la Nouvelle-Calédonie est plongée dans une crise économique et sociale. Un tiers des salariés du privé est au chômage, une emblématique usine de nickel vient de fermer ses portes.
Nouvelle-Calédonie : après les émeutes, une crise économique et sociale À peine remise des violentes émeutes de mai dernier, la Nouvelle-Calédonie est plongée dans une crise économique et sociale. Un tiers des salariés du privé est au chômage, une emblématique usine de nickel vient de fermer ses portes. (France Info)
Article rédigé par franceinfo - P. Le Duff
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À peine remise des violentes émeutes de mai dernier, la Nouvelle-Calédonie est plongée dans une crise économique et sociale. Un tiers des salariés du privé est au chômage, une emblématique usine de nickel vient de fermer ses portes.

Après six mois de tentatives pour sauver l’usine et les emplois, aucun repreneur n’a été trouvé. Pour la grande majorité des 1 200 employés, c’était, samedi 31 août, la dernière fois qu’ils passaient le portique. "Voir partir les gens comme ça, ça fait un pincement", confie une salariée. 
Exploité depuis le début du XXe siècle dans le sud du territoire, le nickel est la première source de richesse de la Nouvelle-Calédonie. Il représente 25% des emplois privés.

Une catastrophe financière


Le projet d’usine dans le Nord désertique était une concession faites aux indépendantistes pour rééquilibrer l’économie au moment des accords de Nouméa. En 11 ans d’activité, l’usine a accumulé les pertes jusqu’à devenir un gouffre financier.
Le cours mondial du minerai a chuté de près de 50% en 2023 et l’industrie calédonienne est concurrencée par l’essor du nickel indonésien.
La fermeture de l’usine intervient alors que les émeutes du mois de mai ont provoqué un recul de 20% du PIB en Nouvelle-Calédonie. Toute la région s’était développée grâce à l’usine mais, avec la sous-traitance, 2 000 emplois sont perdus. 

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