Double meurtre dans les Cévennes : en fuite depuis quatre jours, l'auteur présumé des faits s'est rendu
Valentin Marcone est soupçonné d'avoir tué son patron et l'un de ses collègues mardi.
Les forces de l'ordre le recherchaient depuis quatre jours. Valentin Marcone, soupçonné d'avoir tué son patron et un de ses collègues, dans la scierie où il était employé dans le village des Plantiers (Gard) s'est rendu vendredi 14 mai, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Le suspect a été interpellé sans heurt, il n'y a pas eu de blessé, selon les informations de franceinfo.
"Merci à tous les agents de l'Etat pour leur mobilisation exceptionnelle, jour et nuit, durant ces trois derniers jours. Notamment les 350 gendarmes, dans le cadre de l'enquête judiciaire, la préfète et la sous-préfète du Vigan", a écrit Gérald Darmanin sur Twitter.
L’homme recherché depuis mardi dans le Gard s’est rendu.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) May 14, 2021
Merci à tous les agents de l’Etat pour leur mobilisation exceptionnelle, jour et nuit, durant ces 3 derniers jours. Notamment les 350 gendarmes, dans le cadre de l’enquête judiciaire, la Préfète et la sous préfète du Vigan
Valentin Marcone a été placé vendredi soir en garde à vue, pour "assassinats", a annoncé le procureur de la République de Nîmes, Eric Maurel, lors d'une conférence de presse. "Je retiens la préméditation", a-t-il ajouté.
Le fugitif retrouvé très affaibli
Selon les informations de franceinfo, le fugitif a été interpellé près de l'église Saint-Marcel de Fontfouillouse, dans la zone de recherches ratissée depuis quatre jours par les gendarmes. "Il a été retrouvé à très faible distance de son domicile (...) pris dans un étau entre une patrouille du GIGN, une équipe cynophile et de gendarmes départementaux qui ont procédé à son interpellation", a décrit Eric Maurel.
Le suspect s'est rendu vers 19h15 vendredi, a précisé le général Arnaud Browaëys, commandant des opérations de recherches, lors de la conférence de presse organisée vendredi soir. "Sentant une nouvelle fois probablement [une] équipe s'approcher, il a quitté sa cache, il est redescendu vers son domicile. Il s'est rendu à la première patrouille de gendarmes en disant : 'Excusez -moi, je me rends'", a-t-il relaté.
Le commandant des opérations de recherches a évoqué devant les journalistes un homme "hagard, extrêmement affaibli, qui avait abandonné tout espoir de pouvoir s'en sortir normalement". "Il a fallu lui donner à boire et à manger", et "il n'avait plus d'armes" lors de sa reddition, a poursuivi Arnaud Browaëys. Celles-ci ont été saisies par les gendarmes, après que le suspect les a informé de leur localisation.
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