Fusillades à Nîmes : des renforts seront déployés dans le quartier Pissevin
Au soir du vendredi 25 août, un homme est toujours en garde à vue. Il est suspecté du meurtre en bande organisée d'un jeune de 18 ans, mort sous les tirs d'une kalachnikov dans la nuit de mercredi à jeudi. Dans le quartier Pissevin, à Nîmes (Gard), il y a eu deux décès par balle en moins d'une semaine. Aujourd'hui, en visite express dans la cité, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé des renforts, environ une centaine d'hommes, composés d'enquêteurs de police judiciaire, d'effectifs du Raid et d'une nouvelle compagnie de CRS.
Des habitants dénoncent une opération de communication
Ces annonces ne semblent pas convaincre les habitants du quartier, qui dénoncent une opération de communication. "Et après, rebelote. Ça va continuer. On vit dans le stress. Nos enfants ne sortent plus. On a peur pour nos enfants", témoigne une femme. Quelques habitants de la cité se sont rassemblés pour dire "non" à la violence.
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