Vidéo Immeuble effondré à Toulouse : des recherches en cours dans un bâtiment déjà évacué

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Recherches en cours à Toulouse après l'effondrement d'un bâtiment déjà évacué
Recherches en cours à Toulouse après l'effondrement d'un bâtiment déjà évacué Recherches en cours à Toulouse après l'effondrement d'un bâtiment déjà évacué (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une cinquantaine de sapeurs-pompiers sont sur place samedi, accompagnés d'équipes cynophiles, pour s'assurer qu'aucune victime n'est piégée dans les décombres d'un bâtiment, qui avait été préalablement vidé de ses occupants.

Recherches en cours. Un bâtiment du centre historique de Toulouse (Haute-Garonne) s'est effondré dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 mars. "Fort heureusement, aucune victime n'est à déplorer. Nos équipes sont aux côtés des sinistrés", a écrit sur le réseau social X le maire de la ville Jean-Luc Moudenc. Les services de secours, une cinquantaine de sapeurs-pompiers, accompagnés d'équipes cynophiles, sont à l'œuvre depuis samedi matin pour s'assurer qu'aucune victime n'est piégée dans les décombres de cet immeuble qui avait été préalablement vidé de ses occupants. Cet édifice de trois étages de la rue Saint-Rome, proche du célèbre Capitole toulousain, avait, en effet, été évacué mardi à la suite d'un premier "effondrement de mur intérieur", avait affirmé le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de Haute-Garonne.

Après cette évacuation immédiate des habitants, une "fissure importante" avait été détectée par des "spécialistes en risque bâtimentaire", et il avait d'abord été prévu que le bâtiment bénéficie d'un étaiement réalisé par une entreprise privée, selon le SDIS. Au total, les services de secours ont évacué 26 personnes logeant dans les bâtiments mitoyens, a précisé à la presse le SDIS de Haute-Garonne. "Le risque d'effondrement d'autres parties de bâtiment n'est pas écarté pour l'instant", écrit France Bleu Occitanie.

"Le bâtiment était déjà sous le coup d'un arrêté de péril imminent depuis quelques jours. Notre problématique était de savoir si des personnes se trouvaient dans la rue au moment de l'effondrement et pouvaient se trouver sous les débris", a précisé à l'AFP Stéphane Lévêque, officier de communication du SDIS. "On continue les investigations, le visionnage des caméras de vidéosurveillance nous a permis d'écarter le fait d'avoir des personnes sous les décombres. La probabilité (qu'il y ait une victime) est minime", a-t-il ajouté.

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