Incendie devant la synagogue de la Grande-Motte : ce que l’on sait de l’audition du suspect
Deux jours après l'attaque de la synagogue à la Grande-Motte dans l'Hérault, la sécurité a été renforcée et l'accès est systématiquement contrôlé. À l'intérieur, au milieu des cendres gisent encore les carcasses des voitures incendiées. L'attentat a eu lieu quelques minutes avant l'office et la synagogue était encore vide. Mais à l'extérieur, l'explosion des bouteilles de gaz a blessé légèrement un policier municipal. Son responsable, présent lors de l'attaque, raconte avoir échappé de peu à l'explosion. Un "morceau de barbecue" projeté par l'explosion serait tombé "à quelques mètres" de lui.
Interpellé grâce à la vidéo surveillance
Le suspect, un Algérien de 33 ans connu pour des délits mineurs, a été interpellé 16 heures après l'attaque grâce à la vidéosurveillance, l'analyse de la téléphonie et aux filatures. Trois de ses connaissances ont également été interpellées. Ils auraient apporté une aide active au terroriste présumé. Le fugitif, légèrement blessé, était interrogé par les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste. L'homme aurait reconnu l'intégralité des faits. Ses voisins le décrivent comme un squatteur toxicomane. À la Grande Motte, un rassemblement de soutien a été organisé devant la synagogue, lundi 26 août.
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